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13 février 2007

Donne moi ta main et prend la mienne concluded

Merci à tous les participants, mais personne n’a gagné…

Allez, je vous dis tout ?

1- Il s’agit bien de mois solaires ordinaires, et le com de Roxane est le discours tenu par la plupart des médecins actuels. Dans le temps ça arrivait, rarement, mais ça arrivait. Je précise que j’étais très bien portante, rose et jolie, 4,5kg, et non pas désséchée ni souffrante. On a cependant essayé de me faire peur pour me convaincre qu’il fallait absolument déclencher la naissance de mes propres enfants, qui étaient eux aussi partants pour un peu de rab’, la première et le dernier sont donc nés contraints et forcés avec seulement une semaine de « retard » (celui du milieu c’est une autre histoire…)
On n’a pas le droit d’être un peu différent de la « moyenne » ?

2- Ben ouai… j’étais dans une école de campagne comprenant seulement deux classes, les « maternelles » se trouvant donc mêlés aux plus âgés, et je préférais faire les exercices de calcul et d’écriture que les puzzles et les collages.

3- J’étais très proche de mon premier chat, nous nous étions en quelque sorte sauvé la vie l’un l’autre… J’avais 17 ans et me trouvais en voyage linguistique en Angleterre lors de sa mort (pas sur le coup) tamponné par une voiture… J’ai reçu en rêve un appel au secours de sa part qui m’a beaucoup perturbée. J’ai appris plus tard que le moment coïncidait… Hasard ou télépathie ?
Depuis, je suis devenue allergique aux poipoils… une façon de lui rester fidèle ?

4- Enn’ a bien deviné, c’est au Mexique qu’on m’a proposé de goûter un œuf de tortue (de mer). Je plaide coupable, mais j’étais jeune et ignorante, hein...
en tout cas j’ai pas aimé : sous la coquille molle, un jaune farineux et à saveur de poisson, pouark !

5- La première fois, dans la Loire, une spirale blanche à plusieurs bras s’évanouissant en tournant (phénomène atmosphérique ???)
La seconde, México novembre 1978, la nuit, un objet survolant la ville en ligne droite, que j’ai perçu comme un rectangle formé de lumières clignotantes ne représentant aucun message compréhensible, d’une taille relative semblable à celle d’un avion qui passerait 20 mètres au dessus de nos têtes, absolument silencieux.
Des tas de gens sont sortis de chez eux comme mes amis et moi, montés sur le toit pour mieux voir.
Le même objet est passé de nouveau sur la même trajectoire le lendemain à la même heure.
Personne de ma connaissance n’a su ce que ça pouvait être, et aucun journal n’a parlé des milliers d’imbéciles ayant pris une vessie pour un ovni ces soirs là.
Si quelqu’un a une explication, j’en veux bien.

6- Evidemment. Et sans connaître exactement les règles avant ce jour-là ! (j’ai dû découvrir ce concours en passant devant…) (mais bien entraînée au morpion scolaire tout de même !)
Prix pas très glorieux: celui de première parmi les filles. (sinon il me semble que j’étais 5 ème).
Je confirme à LeuWarou que ça n’a absolument rien à voir avec le Go, même si ça se joue sur un goban.

7-  Si si. J’étais alors moins jeune, mais toujours aussi peu prudente.
Et puis le métro est toujours plein de gens sympathiques là-bas, même à 4h du matin.
Bon, je ne suis pas allée de nuit dans le Bronx, non plus…
(je me dis tout de même avec le recul que j'ai eu bien de la chance de ne jamais m'être fait aggresser avec toutes les couenneries que j'ai pu faire dans ma vie)

8-
C’est là que j’ai menti.
En fait, lepapademesenfantsàvenir et moi avions répondu à un casting demandant des figurants avec les cheveux longs disponibles à une certaine date aux environs de Clermont Ferrand, or nous y étions pour l’heure justement en vacances et chevelus.
On aurait été membres d’un peuple 4000 ans en avance sur les terriens, vivant en harmonie avec la nature sur sa lointaine planète, « la belle verte, lieu idyllique où les humains ont atteint un si haut degré d'évolution qu'ils ont dépassé toutes nos inventions farfelues, et vivent en paix au contact de la nature. Lorsqu'on décide des voyages interplanétaires de l'année, aucun habitant ne veut aller sur la terre, sauf Mila, qui se sait d'origine terrienne et veut voir le monde de ses ancêtres. Laissant ses cinq enfants, elle atterrit dans un Paris stressé et irrespirable, qui lui réserve surprise sur surprise ; sa mission est de « déconnecter » le plus de Terriens possibles pour leur faire retrouver les vraies valeurs. Entre autres « déconnectés », elle change la vie de Max, un gynécologue vaniteux, et de sa famille ; elle pousse une infirmière de maternité et son amie, Macha et Sonia, à enlever un bébé abandonné, plutôt que le livrer à la DDASS ; enfin elle sème une panique générale en suscitant de violentes crises de « parler vrai » chez les politiciens, les animateurs de télévision et les sportifs. Ses deux fils aînés la rejoignent, et tombent amoureux de Macha et Sonia. Après un séjour qui leur aura permis de rendent notre planète un peu meilleure, Mila, ses enfants et leurs fiancées terriennes, quittent tous leurs amis et retournent à la douceur harmonieuse de la Belle Verte.
Bibliothèque du film, 1996 »

Cependant nous n’avons été convoqués que quelques semaines plus tard, donc à Paris, où il n’était plus question de jouer les baba-cool, mais de descendre d’un avion en provenance des tropiques en chemisette à fleurs.
Nous passâmes donc une journée d’octobre à Roissy, où nous devions participer à la troisième et dernière scène tournée ce jour-là, en chemisette à fleurs, après avoir subi une demi-heure de patouillage (coiffure, maquillage)
On a badé Vincent Lindon et Coline Serrault, on a mangé, on a écouté les conversations édifiantes des figurants professionnels ayant pensé, eux, à apporter leur tricot, on a remangé (le cinéma nourrit bien !) c’était rigolo, quoiqu’un peu inconfortable (j’étais enceinte de 5 mois de Miloula et fatiguée)
Huit heures de tournage pour 2 mn de film… et la troisième scène n’a pas eu le temps de se faire.
Nous sommes rentrés à Paris, contents tout de même d’avoir gagné 900F si facilement… et ensuite marché jusqu’à la fourrière (on n’avait pas vu le panneau  !), appris qu’il était trop tard pour récupérer Titine, rentré en taxi, attrapé la crève (en chemisette à fleurs !)… Bilan : fourrière+taxi+toubib=900F…

Voici une des scènes de "la belle verte", une jolie fable écolo que j'ai beaucoup aimée, et où vous ne me verrez donc pas.

9- Desproges disait : comme le pou, le coiffeur est un parasite du cheveu… j'ai horreur qu'on me tripote la tête par derrière en me racontant des conneries dans le dos !
Mes 4 expériences en la matières furent autant de cuisantes déceptions. (j’ai oublié de compter la séance de ciné citée au dessus, tant pis, c’était pas un vrai coiffeur, n’est ce pas ?)
La première fois, j’avais 7 ans et je tenais à mes cheveux longs. (j’ai pleuré)
La seconde, les cheveux avaient repoussé etj’étais contente de me faire faire de belles anglaises (voui, c’était la mode !) Elles ont hélas tenu à peu près une heure. (bien la peine !)

Ma longue chevelure continua à se faire juste épointer de temps en temps par des ciseaux maternels ou amicaux (aaaah, Pablo...…), jusqu’à ce que je me rende compte que j’y arrivais très bien toute seule.
Le jour où l’envie de raccourcir me prit de façon soudaine et urgente, à tel point que différer d’un jour pour cause de rendez-vous à prendre chez le coiffeur me parut insupportable ; j’opérais moi-même, et en reçus le lendemain des compliments et demandes de coupe de la part d’une collègue et d’une amie devenue par la suite ma cliente régulière. Ma vocation était donc confirmée !
J’ai tout de même récidivé une troisième fois pensant obtenir chez un coiffeur très cher une coupe à la repousse plus élégante, et en ressortit avec une petite tête de mémé (à 25 ans !), extrêmement dépitée.
Une quatrième fois, comme tentative de traitement anti-dépresseur après la naissance de mon premier fils, avec l’envie d’une coiffure précise dont j’avais apporté la photo, et choisi la chaîne de coiffeurs proposant ce modèle. Ressortie encore une fois en pleurant, avec la tête de ma boulangère, absolument rien à voir avec l’idée de départ. Pas de bol ?
Moi au moins, je me fais ce que je me demande ! (la plupart du temps...)

10- …quand je suis stressée ou fatiguée, autrement dit très très très souvent.
J'ai pourtant eu droit à moult contrariétés et appareillages anti-pouce dans mon enfance... qui ont eu l'effet inverse de celui escompté, puisque rajouter du stress pour combattre une stratégie antistress, ça n'est pas très malin.
J’ai heureusement réussi à ne pas me faire choper au bureau pour le moment, mais mes enfants se moquent copieusement de moi, les ingrats. (il faut dire que je les ai allaités tellement longtemps qu’ils n’ont jamais eu besoin d’objet transitionnel (pouce ou doudou), eux !)
Et puis c’est quand même moins dangereux que la cigarette, non ?



Maintenant allez voir sur le blog y boulga de Barnabé/YanYak (?) qui a pris la main, et c'est du raide ! (mais je ne sais pas ce qu'on gagne...)



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Commentaires
P
voila un blog originalointeressant ma foi je t'enlienne céans.
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S
Chez moi Jipitou rime avec cochonou. Il était noir et gascon.
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L
Je clique sur le lien posé chez moi..<br /> Milou c'est ici?<br /> ah ben non, ici c'est Myrtille...`<br /> compliqué les blogs parfois.. :-)))<br /> <br /> Saturnin: c'est toi qui a la tête de Jipitou?<br /> Mééééé alors? c'est la tête de qui qui est collée sur son corps de 3m chez moi à Ploermel?<br /> Ah bon, c'est une statue?<br /> C'est compliqué l'art parfois...
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S
Merci car ce n'est pas de ma faute si N. avait confondu ce joli cygne blanc avec son mouchoir en papier. C'est Saturnin qui devait la perturber par sa puissance érotique...Je préfère un porc noir gascon. La chair est bien meilleure et mon frère en avait un. Pauvre Jean Paul (maintenant ce serait Benoit) qui a passé l'arme à gauche. Il était bien bon et je garde son crane avec respect.
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M
Bien sûr, Saturninouchet, que je me ferai un plaisir de te faire un petit cochon en papier (puisque nous entamons l'année du cochon).<br /> Tu préfères un porc noir bigourdan ou un cochon rose ? Et je n'oublie pas que je dois te faire un cygne... (c'est pas ma faute, j'ai hiberné !)<br /> <br /> STV : je tâcherai de fournir d'autres occasions de te glorifier.
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