Donne moi ta main et prend la mienne concluded
Merci à tous les participants, mais personne n’a gagné…
Allez, je vous dis tout ?
1- Il s’agit bien de mois solaires ordinaires, et le com de
Roxane est le discours tenu par la plupart des médecins actuels. Dans le temps
ça arrivait, rarement, mais ça arrivait. Je précise que j’étais très bien
portante, rose et jolie, 4,5kg, et non pas désséchée ni souffrante. On a
cependant essayé de me faire peur pour me convaincre qu’il fallait absolument
déclencher la naissance de mes propres enfants, qui étaient eux aussi partants pour un
peu de rab’, la première et le dernier sont donc nés contraints et forcés avec
seulement une semaine de « retard » (celui du milieu c’est une autre
histoire…)
On n’a pas le droit d’être un peu différent de la
« moyenne » ?
2- Ben ouai… j’étais dans une école de campagne comprenant
seulement deux classes, les « maternelles » se trouvant donc mêlés
aux plus âgés, et je préférais faire les exercices de calcul et d’écriture que
les puzzles et les collages.
3- J’étais très proche de mon premier chat, nous nous étions
en quelque sorte sauvé la vie l’un l’autre… J’avais 17 ans et me trouvais en
voyage linguistique en Angleterre lors de sa mort (pas sur le coup) tamponné
par une voiture… J’ai reçu en rêve un appel au secours de sa part qui m’a
beaucoup perturbée. J’ai appris plus tard que le moment coïncidait…
Hasard ou télépathie ?
Depuis, je suis devenue allergique aux poipoils… une façon
de lui rester fidèle ?
4- Enn’ a bien deviné, c’est au Mexique qu’on m’a proposé de
goûter un œuf de tortue (de mer). Je plaide coupable, mais j’étais jeune et
ignorante, hein...
en tout cas j’ai pas aimé : sous la coquille molle, un
jaune farineux et à saveur de poisson, pouark !
5- La première fois, dans la Loire, une spirale blanche à
plusieurs bras s’évanouissant en tournant (phénomène atmosphérique ???)
La seconde, México novembre 1978, la nuit, un objet
survolant la ville en ligne droite, que j’ai perçu comme un rectangle formé de
lumières clignotantes ne représentant aucun message compréhensible, d’une
taille relative semblable à celle d’un avion qui passerait 20 mètres au dessus
de nos têtes, absolument silencieux.
Des tas de gens sont sortis de chez eux comme mes amis
et moi, montés sur le toit pour mieux voir.
Le même objet est passé de nouveau sur la même trajectoire
le lendemain à la même heure.
Personne de ma connaissance n’a su ce que ça pouvait être,
et aucun journal n’a parlé des milliers d’imbéciles ayant pris une vessie pour
un ovni ces soirs là.
Si quelqu’un a une explication, j’en veux bien.
6- Evidemment. Et sans connaître exactement les règles avant
ce jour-là ! (j’ai dû découvrir ce concours en passant devant…) (mais bien entraînée au morpion scolaire tout de
même !)
Prix pas très glorieux: celui de première parmi les filles.
(sinon il me semble que j’étais 5 ème).
Je confirme à LeuWarou que ça n’a absolument rien à
voir avec le Go, même si ça se joue sur un goban.
7- Si si. J’étais alors moins jeune, mais toujours aussi peu
prudente.
Et puis le métro est toujours plein de gens sympathiques
là-bas, même à 4h du matin.
Bon, je ne suis pas allée de nuit dans le Bronx, non plus…
(je me dis tout de même avec le recul que j'ai eu bien de la chance de ne jamais m'être fait aggresser avec toutes les couenneries que j'ai pu faire dans ma vie)
8- C’est là que j’ai menti.
En fait, lepapademesenfantsàvenir et moi avions répondu à un
casting demandant des figurants avec les cheveux longs disponibles à une
certaine date aux environs de Clermont Ferrand, or nous y étions pour l’heure
justement en vacances et chevelus.
On aurait été membres d’un peuple 4000 ans en avance sur les
terriens, vivant en harmonie avec la nature sur sa lointaine planète, « la
belle verte, lieu idyllique où les humains ont atteint un si haut degré
d'évolution qu'ils ont dépassé toutes nos inventions farfelues, et vivent en
paix au contact de la nature. Lorsqu'on décide des voyages interplanétaires de
l'année, aucun habitant ne veut aller sur la terre, sauf Mila, qui se sait
d'origine terrienne et veut voir le monde de ses ancêtres. Laissant ses cinq
enfants, elle atterrit dans un Paris stressé et irrespirable, qui lui réserve
surprise sur surprise ; sa mission est de « déconnecter » le plus de Terriens
possibles pour leur faire retrouver les vraies valeurs. Entre autres «
déconnectés », elle change la vie de Max, un gynécologue vaniteux, et de sa
famille ; elle pousse une infirmière de maternité et son amie, Macha et Sonia,
à enlever un bébé abandonné, plutôt que le livrer à la DDASS ; enfin elle sème
une panique générale en suscitant de violentes crises de « parler vrai » chez
les politiciens, les animateurs de télévision et les sportifs. Ses deux fils
aînés la rejoignent, et tombent amoureux de Macha et Sonia. Après un séjour qui
leur aura permis de rendent notre planète un peu meilleure, Mila, ses enfants
et leurs fiancées terriennes, quittent tous leurs amis et retournent à la
douceur harmonieuse de la Belle Verte.
Bibliothèque du film, 1996 »
Cependant nous n’avons été convoqués que quelques semaines
plus tard, donc à Paris, où il n’était plus question de jouer les baba-cool,
mais de descendre d’un avion en provenance des tropiques en chemisette à
fleurs.
Nous passâmes donc une journée d’octobre à Roissy, où nous
devions participer à la troisième et dernière scène tournée ce jour-là, en
chemisette à fleurs, après avoir subi une demi-heure de patouillage (coiffure, maquillage)
On a badé Vincent Lindon et Coline Serrault, on a mangé, on
a écouté les conversations édifiantes des figurants professionnels ayant pensé,
eux, à apporter leur tricot, on a remangé (le cinéma nourrit bien !)
c’était rigolo, quoiqu’un peu inconfortable (j’étais enceinte de 5 mois de
Miloula et fatiguée)
Huit heures de tournage pour 2 mn de film… et la troisième
scène n’a pas eu le temps de se faire.
Nous sommes rentrés à Paris, contents tout de même d’avoir
gagné 900F si facilement… et ensuite marché jusqu’à la fourrière (on n’avait
pas vu le panneau !), appris qu’il était trop tard pour récupérer
Titine, rentré en taxi, attrapé la crève (en chemisette à fleurs !)…
Bilan : fourrière+taxi+toubib=900F…
Voici une des scènes de "la belle verte", une jolie fable écolo que j'ai beaucoup aimée, et où vous ne me verrez donc pas.
9- Desproges disait : comme le pou,
le coiffeur est un parasite du cheveu… j'ai horreur qu'on me tripote la tête
par derrière en me racontant des conneries dans le dos !
Mes 4 expériences en la matières furent
autant de cuisantes déceptions. (j’ai oublié de compter la séance de ciné citée
au dessus, tant pis, c’était pas un vrai coiffeur, n’est ce pas ?)
La première fois, j’avais 7 ans et je
tenais à mes cheveux longs. (j’ai pleuré)
La seconde, les cheveux avaient
repoussé etj’étais contente de me faire faire de belles anglaises (voui,
c’était la mode !) Elles ont hélas tenu à peu près une heure. (bien la
peine !)
Ma longue chevelure continua à se faire juste épointer de
temps en temps par des ciseaux maternels ou amicaux (aaaah, Pablo...…), jusqu’à ce
que je me rende compte que j’y arrivais très bien toute seule.
Le jour où l’envie de raccourcir me prit de façon soudaine
et urgente, à tel point que différer d’un jour pour cause de rendez-vous à
prendre chez le coiffeur me parut insupportable ; j’opérais moi-même, et
en reçus le lendemain des compliments et demandes de coupe de la part d’une
collègue et d’une amie devenue par la suite ma cliente régulière. Ma vocation était
donc confirmée !
J’ai tout de même récidivé une troisième fois pensant
obtenir chez un coiffeur très cher une coupe à la repousse plus élégante, et en ressortit avec une petite tête de mémé
(à 25 ans !), extrêmement dépitée.
Une quatrième fois, comme tentative de traitement
anti-dépresseur après la naissance de mon premier fils, avec l’envie d’une
coiffure précise dont j’avais apporté la photo, et choisi la chaîne de
coiffeurs proposant ce modèle. Ressortie encore une fois en pleurant, avec la
tête de ma boulangère, absolument rien à voir avec l’idée de départ. Pas de
bol ?
Moi au moins, je me fais ce que je me demande ! (la plupart du temps...)
10- …quand je suis stressée ou fatiguée, autrement dit très
très très souvent.
J'ai pourtant eu droit à moult contrariétés et appareillages anti-pouce dans mon enfance... qui ont eu l'effet inverse de celui escompté, puisque rajouter du stress pour combattre une stratégie antistress, ça n'est pas très malin.
J’ai heureusement réussi à ne pas me faire choper au bureau
pour le moment, mais mes enfants se moquent copieusement de moi, les ingrats.
(il faut dire que je les ai allaités tellement longtemps qu’ils n’ont jamais eu
besoin d’objet transitionnel (pouce ou doudou), eux !)
Et puis c’est quand même moins dangereux que la cigarette,
non ?
Maintenant allez voir sur le blog y boulga de Barnabé/YanYak (?) qui a pris la main, et c'est du raide ! (mais je ne sais pas ce qu'on gagne...)