Le poème du dimanche (on est bien dimanche, cette fois ?)

Bertrand semblant apprécier la poésie-charcuterie, et recette de cuisine promise recette de cuisine due, voici une recette de Christian Grenouillet.

LE POT AU FEU D’ARTIFICE

Faites venir et revenir un bœuf entier dans un chaudron où l’attendent des gousses d’ail serrées en rang d’oignons. Mettez-le en confiance et ne lui faites pas de mal. Lorsque le cuir de la bête aura imprégné la sainte gamelle, ajoutez du sable d’écume pétillant dans la vague, une demande de lune écrite au stylo à plume, et une envie de jambon à trois heures du matin.

Laissez mijoter à feu doux mais ferme. Pendant ce temps, buvez joyeusement de l’eau de vie de prune que l’on trouve dans le Puy-de-Dôme, dans la bonne ville de Riom. Allumez le tout et profitez du spectacle éclatant et pétaradant.

Donnez vous complètement à qui vous aime. Soyez tendre, jamais amer et un peu rebelle.

Comments

[giovinetta]

c'est du roboratif
juste le petit coup de pouce qu'il me fallait pour oser apprécier un bon (petit) moment dans un océan de conjectures.
J'aime décidément beaucoup le modus opérandum (rendi ?)
et la conclusion

[Bière Bremier]

'tain c'est vrai, pourquoi pif paf. Je sais plus. Désolé.

[STV.]

Si j'en crois le magnifique feu d'artifice que j'ai vu hier soir, le boeuf espagnol est d'excellente qualité.

[myrtille]

oui c'est loin, pourquoi pif paf ?
et pourquoi St Amand ?

[Bière Bremier]

Riom Riom...C'est loin de Saint Amand Roche Savine ce bled ? (pif paf)