Rencontre du troisième type avec un petit homme en vert.
J’ai
échangé quelques mots avec un archevêque.
Il
me semble me souvenir lui avoir proposé « haha », contre quelques
considérations météorologiques dépréciant notre belle région (pas
trop doué en relations publiques le type) (je n’en suis certes pas
trop fière, mais auriez vous fait mieux à ma place ? Je tâcherai de
placer vos suggestions éventuelles lors de notre prochaine collaboration.)
Je regrette beaucoup de n’avoir pas eu d’appareil photo sous la main, l’image de cet homme au sourire crispé descendant d’un pas nonchalant, sans doute imposé par le port de la mitre qui a l’air de peser son poids, la crosse à la main et l’autre sur le cœur, la rue du village, entouré de ses gardes du corps habilement grimés tout comme lui me met encore en joie.
Mais
commençons par le commencement.
Je
n’allais plus à la messe depuis que j’ai l’âge de dire non, jusqu’à cette
année où j’en suis à la troisième, on frise l’overdose. (mais quand on chante
dans une chorale classique tendance chant sacré il ne faut pas s’étonner de
devoir faire quelques sacrifices, n’est-ce pas)
Tout
de même, celle-ci, dite par Monseigneur l’archevêque de Toulouse, c’était de la
toute première qualité, il faut le reconnaitre.
Il nous a appris un truc super intéressant, il faut que je partage avec vous !
Alors voilà : la petite écharpe (un peu stricte je trouve, mais de toutes
façons l’ensemble du costume est du plus haut comique, la chasuble d’un vert
impossible en compagnie de la calotte fushia (car la mitre ne se porte pas à
l’intérieur) ça pique vraiment les yeux ! Nommons-le membre d’honneur de la Michaflapi.
Là je m’égare, revenons à nos moutons.) La petite écharpe, donc, qu’il porte
sur les épaules en illustration de la fameuse (si si, fameuse, même moi je m’en
souvenais, mais de toutes façons on a eu un rappel extensif du truc, d’une voix
pas désagréable et pas trop soporifique, comme quoi c’est pas pour rien qu’il
n’est pas resté curé de campagne, mais je m’égare encore, non ? Les moutons,
les moutons !) Donc lapetitéchapekilportesurlezépaules enillustrationdelafameuuuuse
parabole de la brebis égarée que le bon berger rapporte sur ses épaules, eh bien elle tissée par des bonnes soeurs,
à Rome, avec de la laine filée à Rome d’agneaux élevés spécialement à cette fin par des moines, à Rome.
Moi ça me la baille belle, pas vous ?
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